NEWS

Tom Thibodeau sabote le Game 2, voici les apprentissages côté Knicks !


© Sarah Stier / Getty Images

Les Knicks avaient l’occasion de faire le break. Ils repartent de Detroit avec une défaite frustrante sur le score de 100 à 94, dans un Game 2 où les choix de Tom Thibodeau interrogent. Un match accroché, intense, mais où New York est passé à côté de quelques détails… qui font toute la différence en playoffs.

Karl-Anthony Towns trop discret

Le dernier panier marqué par KAT est survenu à 6 minutes de la fin du deuxième quart-temps et sa dernière tentative de tir est survenue à 7 minutes de la fin du troisième quart-temps. Comment est-ce possible ?

Pour Karl-Anthony Towns, 2 tirs à 3 points tentés sur un match c’est peu. Surtout quand on parle d’un joueur à 5 tentatives par matchs en moyenne sur les dernières saisons et sans doute l’un des meilleurs big men shooteurs de l’histoire. Dans un contexte tendu, avec une défense compacte en face, son adresse et son spacing auraient pu ouvrir le jeu. Sauf qu’on ne l’a quasiment pas vu dans ces zones-là.

Thibodeau a préféré s’appuyer sur du jeu plus direct avec Jalen Brunson, mais sans trouver de vraies failles. Résultat : l’attaque a manqué d’air et de variété. Difficile de justifier ce faible volume pour un joueur capable de punir à longue distance sur pick-and-pop.

Mikal Bridges mal utilisé ?

L’autre frustration du côté des fans c’est l’impact limité de Mikal Bridges. L’ancien Net a été discret alors qu’il avait coûté 5 premiers tours de Draft et montré de belles choses la saison dernière avec les clé du camion à Brooklyn. En fait, il a eu peu de ballons, peu de responsabilités et une présence trop effacée. Quand on connaît son profil, c’est un vrai gâchis.

Ce n’est pas une question de forme, mais d’intégration dans les systèmes. Mikal Bridges a les armes pour être un créateur secondaire ou un spot-up efficace. Encore faut-il lui donner le cadre pour s’exprimer…

Une défaite frustrante au MSG…

Face à cette gestion un peu brouillonne, les Pistons n’ont pas tremblé. Cade Cunningham a mené la danse, le banc a fait la différence (+27) et le collectif de J. B. Bickerstaff a mieux répondu aux enjeux du moment.

Les Knicks devront évidemment s’ajuster. Le talent est là, l’envie aussi. Mais en playoffs, le timing et les choix font souvent la différence. Game 3 à venir, avec l’occasion de reprendre le contrôle de la série.