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McDaniels et les Wolves : Le cauchemar des Lakers ?


© Getty Images

Portés par une adresse record et une défense collective étouffante, les Timberwolves ont balayé les Lakers pour ce Game 1 à Los Angeles (117-95). Entre les performances historiques de Jaden McDaniels et Luka Dončić, retour sur un choc qui a immédiatement viré à la démonstration (et qui promet).

Minnesota frappe fort d’entrée

Dès le premier match, les Timberwolves ont frappé un grand coup. Avec une soif de ces matchs à forte intensité, ils se sont aisément imposés face au nouveau duo star des Lakers, LeBron James et Luka Dončić. Une victoire qui a viré à la démonstration : 117 points inscrits dont 21 tirs à trois points réussis sur 42 tentatives (50%), il s’agit-là du record de franchise en playoffs !

Les hommes de Chris Finch terminent surtout avec une victoire de 22 points dans la Crypto.com Arena, où l’ambiance s’est bizarrement vite refroidie.

Malgré un Luka Dončić incandescent au début (16 points dans le 1er quart-temps), Minnesota a plié sans jamais rompre. Un run de 12-2 dans le 2ème quart-temps, puis un autre de 11-0 dans le 3ème quart-temps qui ont définitivement fait basculer le match.

Jaden McDaniels, l’homme du match

Le joueur clé du soir, c’est Jaden McDaniels, auteur d’un match statistiquement rarissime :

  • 25 points, 9 rebonds, 2 passes, 1 interception
  • 11/13 au tir (84,6%)
  • 3/3 à trois points
  • +27 de plus/minus
  • aucun lancer tenté, aucune balle perdue.

Anthony Edwards a pu compter sur une aide plus que précieuse. Si l’effectif en ensemble est compétitif en défense à l’image de ce match, et certains joueurs comme McDaniels continuent de se transformer en playoffs, les Minnesota Timberwolves pourraient être un véritable problème à l’Ouest…

Avec une telle masterclass statistique, il devient :

  • le premier joueur dans l’histoire des Timberwolves à inscrire au moins 25 points à +80% de réussite dans un match en playoffs,
  • le premier joueur dans l’histoire des Timberwolves avec Kevin Garnett avec un match à +20 points sans lancer ni perte de balle.

Le succès léger, l’ailier de 24 ans a déclaré dans l’après-match : « J’ai une équipe en or autour de moi », tout sourire.

Luka Dončić, une première folle… mais seul

Pour sa première en playoffs sous le maillot des Los Angeles Lakers, Luka Dončić a sorti une prestation de très haut niveau : 37 points, 8 rebonds, 2 interceptions, 5 tirs à trois points réussis. 

  • Il devient le 3ème joueur de l’histoire des Lakers avec un match à +35 points et 5 tirs à 3-points réussis dans un match de playoffs, aux côtés de Kobe Bryant et LeBron James.
  • Il signe en parallèle la deuxième meilleure performance au scoring pour un Laker lors d’un Game 1 en carrière, derrière Shaquille O’Neal.

Le magicien slovène s’est illustré, à l’inverse du collectif de son équipe. Ces derniers n’ont jamais su répondre collectivement aux assauts des Timberwolves. Seuls LeBron James (19 points) et Austin Reaves (16 points) terminent la rencontre avec +15 points. 25 points en contre-attaque encaissés, la preuve de l'inefficacité des Lakers face à l’intensité imposée par les Wolves.

Minnesota, une équipe complète et collective

Si Jaden McDaniels a excellé face aux Lakers, c’est une victoire collective. Voici d’autres statistiques clés du match : 

  • Anthony Edwards a frôlé le triple-double : 22 points, 8 rebonds, 9 passes, 4 tirs à 3 points réussis.
  • Naz Reid, en sortie de banc, a été létal : 23 points à 6/9 à 3 points, des contres décisifs, et une énorme intensité.
  • Défensivement, les Wolves ont limité les Lakers à 40% de réussite globale, avec seulement 15 passes décisives collectives.

« Minnesota joue dur, ils nous ont pris l’avantage ce soir », a concédé LeBron James, lui-même, bloqué à deux reprises au cercle par Naz Reid et Rudy Gobert notamment.

Le début d’une probable longue série

La série ne fait que commencer, mais les Timberwolves ont déjà envoyé un message fort aux Lakers. L’intensité des playoffs est de retour, le collectif de Minnesota fait son apparition. Ils volent l’avantage du terrain et montrent une supériorité collective difficile à contrer.

« On sait que la série sera longue, rien n’est joué », rappelle néanmoins le coach principal de l’équipe, Chris Finch.

Avec un Luka Dončić et LeBron James, les Lakers ont encore des armes, plutôt massives. Mais sans réaction dès le Game 2, le 22 avril à Los Angeles, ils pourraient vite être débordés par la hargne des Wolves.